jeudi 8 octobre 2015

Le Cher, la Nièvre et l'Allier

Mercredi 7 octobre, 14h, ça fait cinq heures que je squatte le Mac Do et je n'ai mangé qu'un simple petit déjeuner peu copieux. Au moment de me lever pour commander un menu, je m'aperçois que le voyant est devenu vert, tant pis je n'ai pas vraiment faim, pas de temps à perdre, j'ai 60 kilomètres avant d'arriver à Nevers, où l'on m'attend.
Au début le GPS me fait traverser une forêt en brousse puis un champs labouré où il y avait certainement un chemin avant, mais là ce n'est plus évident. Je pousse la roue sur ce terrain impraticables, un peu en colère contre Google qui n'est pas toujours de bon conseil. Je finis par rejoindre la fameuse longue piste cyclable qui relie Nevers à Nantes par les bords de Loire. Pendant environ 40 kilomètres, je me crois de retour aux Pays-Bas, le circuit est très bien aménagé, ça donne envie de faire demi-tour pour aller jusqu'en Loire-Atlantique.

La Loire à vélo.

Je crains de ne pouvoir arriver à destination sans recharger de nouveau car je remonte la Loire et un vent fort me freine. Je reste la plupart du temps assis sur la boîte, incliné la tête en avant pour diminuer la prise au vent, et j'essaye de garder une vitesse raisonnable et constante. C'est efficace car c'est seulement à l'entrée de Nevers que je suis averti du manque d'énergie par les bips sonores continus. Je traverse la ville, pas très discrètement, d'Ouest en Est à vitesse réduite et j'arrive chez Célia, qui m'accueille dans son appartement pour la nuit.
Nous allons dans un bon restaurant qu'elle m'a conseillée, puis je me couche pour rattraper les deux moins bonnes nuits passées.

Nuit 11 : J'ai chargé chez Célia.

Avec Célia à Nevers.

Jeudi 8 octobre, 7h30, après une bonne nuit, dans un lit cette fois, je quitte Nevers en franchissant la Loire une dernière fois, puis je longe un canal jusqu'à l'Allier. Après les départements du Cher et de la Nièvre parcourus brièvement, j'arrive donc dans ce nouveau département, où je progresse sur des routes au milieu de prés et de quelques petits villages. J'ai de plus en plus de mal à parcourir 60 kilomètres d'affilés, le massif central approchant, je suis souvent sur des routes vallonnées qui mettent à l'épreuve le moteur électrique. Il fait assez froid, je ne croise pas beaucoup de monde jusqu'à Bourbon-l'Archambault où j'arrive en fin de matinée. Ici j'ai de la famille, ma tante m'attend dans une belle maison sur les hauteurs de la ville, où je vais prendre mon repas et faire la pause de la mi-journée. Et pour une fois ce sera une charge à base d'électricité verte et solidaire !

Avec ma tante, Florence à Bourbon l'Archambault.

J'ai déjà prévu mon point de chute pour les deux prochaines nuits, ce soir chez un certain Marc, quelques kilomètres plus au sud, et demain chez Mathéou, mon frère étudiant à Clermont-Ferrand.

6 commentaires:

  1. Hi Ugo,
    I'm from the United States and have been following your progress and reading your daily blog posts. Keep up the good work! You have many fans from around the world following you during your adventure. God speed and safe travels!
    -John

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  2. Heye Ugo
    C cool - tes prochains de chute sont préparés.
    J espere que les vetements dans ton package vont te suffir contre le froid. Autrement en faisant des genouflexion reguliere, tu te rechaufferas.
    Inconvenient : ca fatigue. Et ca muscle. Comme t deja parfait, ca te servira pas trop de faire de l exercice ; )
    Bonne route !

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  3. C'est fou comme les kilomètres défilent !
    Plusieurs nuits avec un toit, un lit et de la chaleur en plus de la prise : du grand luxe quoi!
    ;-) Take care

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  4. Ca avait l'air d'être plus sympa cette fois-ci niveau accueil ;-) Merci Tante Hugo ! et Célia, c'est une personne que tu connaissais déjà ou c'est le hasard ?
    Bravo pour le calcul de l'autonomie, il faut savoir doser !

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  5. Coucou, et bravo :) Repasse quand tu veux !

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  6. C'est fou comme tu souris avec Celia... c'est le plus beau sourire sur les photos depuis le début de ton périple (C'est Sylvie de Meaux qui me l'a fait remarquer!!!).
    Allez, bonne continuation!

    Vincent

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